Allez Richard !
NB : MERCI DE VOIR LA REACTION D'ALAIN LIPIETZ EN COMMENTAIRE A CET ARTICLE, CETTE REACTION EST IMPORTANTE.
Il y a une élection législative partielle dans la 12ème circonscription des Yvelines, les 11 et 18 octobre prochain.
Le MoDem y présente un candidat qui a déjà été invité sur Houilles après les municipales. Il s'agit de Richard Bertrand, qui est un chef d'entreprise autodidacte spécialisé dans la com', un homme du peuple qui s'est fait tout seul. C'est un pragmatique, social-libéral, qui nous a permis de faire connaître notre association au journal "le Parisien", car il y est reconnu (heureux homme !) et y avait ses entrées, contrairement à nous.
Il connaît ses dossiers locaux, Richard Bertrand : une des grandes affaires locales, c'est le bouclage définitif de la Francilienne, cette autoroute qui fait presque, mais pas tout à fait, le tour de la proche banlieue de Paris. Apparemment, il y a eu 5 tracés proposés, aux noms colorés ( Vert, rouge, violet, bleu et noir). Notre candidat prend les choses très au sérieux puisqu'il met à disposition de ses lecteurs, sur son site, un dossier complet. Il a proposé un nouveau tracé, le tracé blanc, que plusieurs maires ont approuvé, contre le tracé vert qui a le vent en poupe. Il est inquiet en particulier de l'impact sur les riverains d'Orgeval du plus grand noeud autoroutier d'Europe à venir et souhaite que l'on remette à plat sa conception.
Esprit concret, doté de bonnes valeurs, c'est tout bon pour nous.
Mais il va devoir affronter un plateau médiatique avec des parachutés estampillés "vus à la télé" : David Douillet, champion poids lourd pour l'UMP, célèbre judoka égaré en son temps en politique derrière Bernadette Chirac, et, tenez vous bien, Alain Lipietz, appartenant au politburo des Verts parisiens.
David Douillet n'a objectivement rien à faire là, donc on passe sur sa candidature qui ne rime franchement à pas grand chose sur un plan politique.
Alain Lipietz est un personnage politique qui intéresse plus.
Il appartient (bien qu'il le conteste dans le commentaire ci-dessous) à ces "'ayatollahs" de l'écologie "bagnolophobes" qui colle des boutons à la majorité d'entre nous, qui est notamment contre tout bon sens contre le bouclage de la Francilienne (cf. son site de campagne).
Qu'importe la nécessité pour un grand nombre de transiliens d'utiliser leurs voitures pour aller travailler, qu'importe les pollutions et autres nuisances sonores causés par les bouchons de la A86 et des accès, via les ponts de Bezons ou de Chatou, qui importunent les habitants de nos villes aux alentours, nous avons affaire là à un Denis Baupin bis, à un jusqu'au-boutiste écologiste, qui préfère paralyser le trafic et augmenter considérablement les temps de transport individuels, et qui va ensuite prôner de très vagues solutions de transports en commun sur le mode "faukon yaka" qui n'aboutissent nulle part ou alors très péniblement. Les habitants de la boucle Houilles-Carrières, Sartrouville et Maisons-Laffitte avec leurs problèmes récurrents de desserte RER SNCF discriminante sont bien placés pour le savoir.
Comme l'écrit à juste titre l'Hérétique sur son blog et comme nous l'avons défendu lors de notre campagne pour les municipales 2008, beaucoup de Franciliens sont contraints d'utiliser un véhicule automobile pour travailler.
Et le programme des Verts en île de France consiste essentiellement à vouloir "leur faire la peau" en multipliant par trois leur temps de déplacement. C'est la conséquence directe de leur vision réactionnaire de l'automobile. Plutôt que d'envisager prioritairement le long-terme, la mise au point des véhicules propres, ils préfèrent interdire toute liberté de déplacement autre que la marche à pied, voire à dos d'âne ou de mulet, sous réserve des émissions de gaz à effet de serre dont iceux charmants bestiaux sont coutûmiers.
Ils portent bien leur surnom de radicaux verts. Les Franciliens qui croient avoir affaire aux gentils verts libéraux libertaires échevelés façon Dany l'européen, fervents supporters de l'alimentation bio, mais en fait ils ont affaire à des radicaux verts filandreux et rigoureusement immangeables.
Richard Bertrand, quant à lui, est un homme de terrain pragmatique, social libéral bon teint dont le projet s'inspire largement de l'esprit de la campagne de Bayrou des présidentielles 2007.
On peut donc lui faire confiance.